La procrastination : Comment en sortir ?
- Vine Barbot
- 3 janv.
- 2 min de lecture

Qui n’a pas déjà remis à plus tard ce qu’il aurait pu faire tout de suite ? « Oui, mais je suis
plus efficace quand je bosse dans l’urgence ! » ou encore « c’est trop compliqué je
n’arriverai jamais ! », ou même « je n’ai pas le temps là tout de suite ! ». Comme 85% des
français, j’ai moi-même utilisé un nombre incalculable de fois ce genre d’excuse, et pour être totalement honnête il m’arrive de les utiliser lorsque je dois écrire un article pour mon site internet. Et bien ce phénomène à un nom et il s’appelle :
C’est le fait de retarder une action tout en étant conscient des conséquences négatives qui
en découlera comme un plus grand stresse, un rendu de moins bonne qualité, … etc.
Selon différentes études sur les facteurs psychologique liés à ce comportement, la
procrastination est semble-t-il dû à différentes causes comme la mauvaise gestion du temps, la mauvaise estime de soi, le manque de concentration, le manque d'intérêt/motivation, le stress, la peur de l'échec, la peur du jugement ou encore le perfectionnisme. Cependant, les processus mentaux qui se cachent derrière ces comportements restent mal connus. Une équipe américaine de chercheur en neuroscience a conduit une série d’étude sur le « report de tâche ».
Face à une tâche à réaliser, nous avons tous le même reflexe, nous évaluons tous de
manière inconsciente les avantages et les inconvénients de la tâche en nous arrêtant
principalement sur sa pénibilité. Et bien il s’agit là d’un biais cognitif, c’est-à-dire d’une
distorsion dans le traitement de l’information. En effet, l’étude en question révèle que les
personnes qui procrastinent le plus sont celles qui surestime la pénibilité de la tâche. On
appelle cela le « biais de négativité ». C’est ce truc qui fait que lorsqu’on nous dit « j’ai une
bonne et une mauvaise nouvelle, je commence par laquelle » bah on choisit le plus souvent
la mauvaise nouvelle en premier.
Mais bonne nouvelle, il n’y a rien d’irrémédiable à cela ! Lorsque vous vous rendez compte
que vous êtes en train de procrastiner, prenez un peu de recul et forcez vous (un peu) à
réfléchir et à trouver des raisons plus positives de commencer la dites tâches sans attendre.
En procédant de la sorte, vous vous rendrez compte rapidement que vous remettrez de
moins en moins ce que vous pourriez faire tout de suite.
Et si malgré tout, vous n’arrivez pas à vous sortir de votre procrastination, n’hésitez pas à
vous faire accompagner et à prendre rendez-vous. Je me ferai un plaisir de vous recevoir
pour un premier rendez vous et voir avec vous si le coaching est approprié à votre situation.
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